Art de vivre

La phlébologie qu’est-ce que c’est ?

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S’il y a une partie de mon corps que je ne changerais pas, ce sont mes jambes.  J’ai la jambe bien galbée et la cheville fine.  Bien que le mollet soit assez fort, mes jambes sont bien proportionnées et équilibrées.  Je tiens ça de ma mère !  À 85 ans elle a toujours de belles jambes alors je peux espérer !   En plus, je n’ai pratiquement pas de varices.  Pourquoi ?  Parce ce que ça fait plus de 15 ans que je reçois des traitement de phlébologie.   Ça vaut la peine.  Faites une recherche dans «Google images» pour «varice» vous allez avoir un choc !

À Trois-Rivières, je voyais la Dre Maryleen Brouw, que j’appréciais beaucoup.  Elle traitait mes petites varices, ou varicosités, par traitement de sclérothérapie.  Lorsque j’ai déménagé à Montréal, je ne savais vraiment pas qui aller voir pour ça.  Alors lorsque qu’epiderma m’a offert d’essayer un de leurs traitements, j’ai tout de suite pensé à la sclérothérapie.

J’ai rencontré la directrice médicale adjointe des cliniques epiderma, Dre Marie Bergeron.  Diplômée de l’Université de Sherbrooke, Dre Bergeron compte plus de 30 ans de pratique médicale, dont plus de 20 en médecine esthétique. Basée à la clinique epiderma de Montréal-Maisonneuve, elle est la personne-ressource en phlébologie et forme tous les professionnels de la santé qui pratiquent le traitement des varices chez epiderma.

Voici une entrevue avec Dre Bergeron, qui répond aux questions les plus souvent posées sur la phlébologie.

Qu’est-ce qu’une varice?
Les varices sont une maladie évolutive chronique. Plus précisément, une varice est une dilatation anormale d’une veine sous-cutanée. Cette dilatation, causée par une perte de tonicité au niveau de la paroi de la veine, entraîne un reflux à l’intérieur de la veine, c’est-à-dire que le sang ne peut plus remonter vers le cœur. On parle alors d’une insuffisance veineuse superficielle.

Photo du site Epiderma

Photo du site Epiderma

Quelles sont les causes?
Il y a de nombreuses causes à la perte de cette tonicité, la principale étant l’hérédité.  Le risque d’avoir des varices serait de 20 % chez les patients sans parents atteints, de 44 % si un des parents est atteint et de plus de 70 % si les deux parents sont atteints.  Parmi les autres facteurs, on retrouve l’origine ethnique, l’âge, le sexe, la posture (station debout ou position assise prolongée), l’excès de poids, l’occupation et les variations hormonales (grossesse, ménopause…), etc.

Qui souffre de varices?
La  prévalence des varices dans les pays occidentaux est de 20 à 30 %; elle est plus élevée chez la femme que chez l’homme et augmente avec l’âge. Au moins 20 à 25 millions d’Américains ont des varices.

Où les varices se forment-elles?
Les varices peuvent apparaître partout sur le corps, mais on les retrouve en général sur les membres inférieurs.

Quelles sont les conséquences des varices?
Outre leur aspect disgracieux, les varices peuvent causer différents malaises : lourdeurs aux jambes, crampes, œdèmes, changements cutanés (dermites, changements de coloration, ulcères), hémorragies et phlébites superficielles.

Peut-on prévenir l’apparition des varices?
Étant donné que le principal facteur est l’hérédité, il est difficile de prévenir les varices. Ce que l’on peut faire, c’est de les traiter au fur et à mesure qu’elles apparaissent.

Comment traiter les varices?
Il existe différents traitements pour les varices selon leur grosseur et leur origine. Voilà pourquoi il est très important d’obtenir d’emblée une bonne évaluation pour un diagnostic précis et un traitement adéquat. Les principaux traitements sont les suivants (en commençant des plus grosses varices vers les plus petites) :

  • La saphénectomie (chirurgie) ou laser endoveineux
  • La phlébectomie ambulatoire (chirurgie)
  • L’échosclérose (sclérose sous échographie)
  • La sclérothérapie  (le traitement de référence pour 90 % des varices)

Quelle est la marche à suivre pour traiter les varices?
Lors de la consultation médicale initiale, le patient remplit d’abord un bilan de santé, puis le médecin procède à l’examen clinique des membres inférieurs et termine par l’étude de la circulation sanguine au moyen d’un doppler acoustique pour déterminer le type de varice.  Si nécessaire, le médecin peut recommander une échographie  au patient afin de préciser le diagnostic.  Après son évaluation, le médecin peut expliquer au patient les différentes solutions qui s’offrent à lui. Si l’option sclérothérapie est privilégiée, le traitement peut commencer le jour même. Évidemment, avant de commencer le traitement, le médecin explique au patient les complications possibles ainsi que les limites du traitement. Tout cela pour que le patient consente à la sclérothérapie de façon éclairée.  Chez epiderma, chaque séance de sclérothérapie dure environ 15 à 20 minutes. Le  patient peut reprendre ses activités normales aussitôt.

Quels sont les coûts des traitements?
Chez epiderma, chaque séance de sclérothérapie coûte 150 $. Le nombre de séances dépend de l’état des jambes du patient, mais peut varier de 1 à 10 traitements, voire plus. Lors de l’évaluation initiale, le médecin est en mesure de déterminer de façon assez précise le nombre de séances requises.

Comment peut-on s’assurer d’obtenir le meilleur résultat possible?
Puisque les varices sont une maladie évolutive chronique, elles se développent tout au long de la vie. Après la première série de traitements, il est recommandé d’avoir un examen de contrôle chaque année.

Y a-t-il un âge prescrit pour entreprendre de tels traitements?
Il n’y a pas d’âge pour traiter des varices. Mon plus jeune patient avait 16 ans et je traite régulièrement des patients de 80 ans et plus.

Quels sont les dangers? Y a-t-il des contre-indications?
Il existe peu de contre-indications au traitement des varices. Parmi les principales, on note la grossesse, l’allaitement, une maladie grave mal contrôlée, une thrombophlébite récente ou une allergie à l’un des médicaments utilisés. Les complications les plus fréquentes à la suite d’un traitement de sclérothérapie sont mineures : ecchymoses, sensibilité, apparition de petites varicosités. Les risques plus graves sont heureusement exceptionnels : nécrose de la peau, injection intra-artérielle, thrombophlébite profonde.

Le mot de la fin
Dre Bergeron et les autres médecins des cliniques epiderma prennent le temps d’écouter et de rassurer les patients.   C’est le rôle du médecin, lors de la première rencontre, de bien expliquer au patient le traitement, ses complications possibles et les limites de la sclérothérapie.  Pour ma part, je reçois un traitement par année.  Et une partie est payée par mes assurance (vérifiez, c’est souvent couvert par les assurances collectives).

Mes belles jambes hahaha ! Robe Manik Fashion Crédit photo Isabelle Hamel Blouin

Mes belles jambes hahaha !
Robe Manik Fashion
Crédit photo Isabelle Hamel Blouin

[box]Les cliniques epiderma offrent beaucoup d’autres soins comme l’épilation au laser, les traitements Botox ou Juvederm ou les traitements anticellulite.  Pour les détails sur les cliniques epiderma, consultez le site internet : http://www.epiderma.ca/fre [/box]